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  • Entendre la parole et la comprendre

    Voici le maître que je te donne, il t’apprendra tout ce que dois faire. Je veux te faire lire dans le livre de vie, où est contenue la science d’Amour. La science d’Amour, oh oui ! cette parole résonne doucement à l’oreille de mon âme. Je ne désire que cette science-là, pour elle. Ayant donné toutes mes richesses, j’estime comme l’épouse des sacrés cantiques n’avoir rien donné…Je comprends si bien qu’il n’y a que l’amour qui puisse nous rendre agréable au Bon Dieu ; que cet amour est le seul bien que j’ambitionne. Jésus se plait à me montrer l’unique chemin qui conduit à cette fournaise divine. Ce chemin, c’est l’abandon du petit enfant qui s’endort sans crainte dans les bras de son Père… « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi » (Pr 94), a dit l’Esprit-Saint par la bouche de Salomon et ce même Esprit d’Amour a dit encore que la miséricorde est accordée aux petits (Sg 6,6). En son nom, le prophète Isaïe nous révèle qu’au dernier jour, le seigneur conduira son troupeau dans les pâturages, qu’il rassemblera les petits agneaux et les pressera sur son sein (Is 40,11) et comme si toutes ces promesses ne suffisaient, le même prophète dont le regard inspiré plongeait déjà dans les profondeurs éternelles s’écrie au nom du Seigneur : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous caresserai sur mes genoux » (Is 66,13.12).

    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus 


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  • Que veux-tu que je fasse pour toi ?

    On recherche tout, sauf Dieu. Dieu est mort, dit-on, ne nous en occupons plus. Mais Dieu n’est pas ; mort pour tant d’homme aujourd’hui, il est perdu. Alors, ne vaudrait-il pas la pine de te chercher ? On recherche tout : ce qui est nouveau et ce qui est ancien ; ce qui est difficile et ce qui est inutile ; ce qui est bon  et ce qui est mauvais. On pourrait dire que la recherche est ce qui caractérise la vie moderne.

    Pourquoi ne pas rechercher Dieu ? N’est-il pas une « valeur » qui mérite notre recherche ? N’est-il pas une réalité qui requiert une connaissance meilleure que celle purement nominale d’usage courant ; meilleures que celle de certaines formes religieuses superstitieuses et extravagantes, que nous devons ou bien rejeter parce qu’elles sont imparfaites ; meilleure que celle qui se croit déjà informée et oublie que Dieu est un mystère indicible, que connaître Dieu est pour nous une question de vie, de vie éternelle ? Dieu n’est-il pas, comme on dit, un « problème » qui nous touche de près, qui met en jeu notre pensée, notre conscience, notre destinée, et inévitablement, un jour, notre rencontre personnelle avec lui ?

    Et Dieu ne serait-il pas caché pour que nous ayons à le chercher, par une démarche passionnante qui est pour nous décisive ? Et si c’était Dieu lui-même qui était à notre recherche ?

    Paul VI


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